Paris, juin 2025 – Après la défaite écrasante de l’Inter Milan 0-5 face au Paris Saint-Germain, l’entraîneur Simone Inzaghi a brisé le silence et livré un témoignage inquiétant lors d’une interview accordée à la presse italienne. Selon lui, ses joueurs auraient reçu plusieurs menaces dans les jours précédant la rencontre, un climat de tension qui aurait profondément affecté leur préparation mentale.

« Nous n’étions pas prêts psychologiquement, et ce n’est pas une excuse », a déclaré Inzaghi. « Certains de mes joueurs ont reçu des messages inquiétants, des intimidations à peine voilées. Cela a clairement pesé sur leur état d’esprit. »

Le coach italien a souligné que ces éléments avaient été signalés aux autorités compétentes, mais que l’impact sur le moral de l’équipe s’est rapidement fait sentir. « J’avais pressenti ce résultat », a-t-il avoué avec amertume. « Pas parce que nous manquons de qualité, mais parce que les circonstances autour du match étaient anormales. »

La rencontre, attendue comme un choc entre deux grandes formations européennes, a tourné à la démonstration en faveur du PSG. Dès les premières minutes, l’Inter s’est montrée fébrile, dépassée dans tous les compartiments du jeu. Une performance jugée “méconnaissable” par la presse italienne, qui n’a pas tardé à pointer du doigt le manque d’intensité et de combativité.
Cette révélation d’Inzaghi vient jeter une lumière nouvelle sur cette déroute inattendue. Si certains analystes y voient une tentative de détourner l’attention de la prestation décevante de ses hommes, d’autres appellent à prendre ces déclarations au sérieux, surtout dans un contexte européen de plus en plus tendu autour de certains grands rendez-vous.
Le PSG, de son côté, a célébré sa victoire avec retenue, conscient d’avoir dominé un adversaire visiblement en grande difficulté. Les dirigeants parisiens n’ont pas encore réagi aux propos de leur homologue italien, mais l’UEFA pourrait être amenée à ouvrir une enquête si les accusations de menaces se précisent.
Quoi qu’il en soit, cette affaire relance le débat sur la pression extrême qui entoure le football de haut niveau et les conséquences psychologiques qu’elle peut avoir sur les joueurs, surtout à l’approche des grands événements.